vendredi 17 octobre 2008

Part 10 : Chez les Salvadoriens


Chers/ères restophiles,

Il est essentiel de débuter cette chronique en vous rappelant que vos deux valeureux bouzeux, oeuvrant dans le milieu financier, commencent à être pas mal gazés de la descente aux enfers des bourses qui pèsent sur leur moral, à la hauteur de 500 points additionnels à chaque jour. Toujours est-il que notre rendez-vous hebdomadaire, cette semaine au Cabanas du 1453 Bélanger est (coin Garnier), ne revêt pas cette petite pointe d’excitation habituelle de découvrir un nouveau pourvoyeur de nourriture pour ensuite vous en faire part. Et comme si ce n’était pas suffisant, Gen m’informe que les restaurants latinos, comme l’aurait dit Évelyne (aka Andrée Boucher) au personnage interprété par Gilbert Sicotte dans le télédormant Des dames d’écoeure : « C’est fini Jean-Paul! »… du moins pour un bout. Calvaire! Une chance que la saison du CH est commencée et que nous ne comptons dans nos rangs aucuns Smolinski, Sundstrom, Bonk ou Bulis.

Le Cabanas est une pupuseria salvadorienne. Nous n’avons donc pu nous empêcher d’essayer ces tortillas épaisses que l’on fourre, à l’année longue bien sûr, de viandes, fromage, légumes, fèves ou n’importe quoi qui traîne dans le fridge. Conseillés par l’amicale Élizabeth, nous avons donc débuté le souper avec quatre pupusas variées. En rétrospect, ç’aurait pu être là notre souper! Quand on mentionne tortillas « épaisses », c’est pas parce qu’elles sont poches en calcul mental! C’est dans l’assez bourratif merci. Outre les pupusas, le menu se veut à mi-chemin entre celui du Canard Rouge et le Petit Coin du Mexique. Comme plats principaux que nous ne pourrons évidemment point terminer, Gen y va du Mar y Tiera (terre et mer) alors que j’opte pour le Salpicon, une salade, dans le sens large du terme, de bœuf déchiqueté avec des tomates, du céleri et probablement d’autres ingrédients qui m’échappent. Malheureusement bourrés de nos entrées, nous ne pourrons apprécier de façon objective nos mets principaux à leur juste valeur. Tout comme au Petit Coin du Mexique, nous retrouvons encore une fois des liqueurs exotiques au menu mais dont le choix est moins étendu. Une liqueur aux peanuts? Mmmm… pas sûr… Nous opterons donc pour une petite Corona.

Côté déco, le restaurant dont l’éclairage est dans l’assez éclairant est on ne peut plus rectangulaire et meublé par deux rangées de longues tables avec des nappes noires et rouges, rappelant un look année 60s. Une mini cabane à sucre, version latino. Abasourdis par les événements boursiers qui ont meublé notre semaine à nos shoppes respectives, comme un vieux couple, nous semblons n’avoir rien d’intéressant à nous dire. Comme c’est la coutume, une télévision gros format occupe le fonds de la salle à manger. Je passerai donc beaucoup trop de temps à y jeter un œil furtif, ne comprenant rien de ce qui se disait, mais sous l’emprise de la délectable Maite Perroni du télédormant Cuidado con el Angel à TeleMundo.

Nous désirons nous excuser auprès de notre auditoire ainsi qu’Élizabeth pour avoir laissé notre légendaire objectivité en matière de critique être affectée par les tergiversations boursières. Nous vous recommandons donc le Cabanas si votre curiosité a été piquée par un plat typiquement salvadorien et que vous désirez vous envoyer quelques pupusas derrière la cravate. Pour les ceuzes qui se laisseraient tenter, pourriez-vous SVP m’envoyer un e-mail à restodelbouzo@gmail.com pour me tenir au courant des développements de Cuidado con el Angel, surtout en ce qui a trait à l’histoire entre Marichuy (personnage interprété par Maite Perroni) et son poster boy de psycho-analyste à 5 cennes, Juan Miguel San Roman? J’ai dû déploguer le câble chez-nous pour couvrir un appel de marge…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hey les pupussy!!!! j en ai mangé pas mal au salvador c est vrament un plat tipique du pays ya plein de petit stand au coin des rues,

ca me rappel de bon souvenir :o)

beau bon pas cher rapide, pas mal mieux que d encourager MC do

Gen si tu veux agrémenté ton site avec des photos du salvador va sur mon face book pis je te colerai un procès pour droit d auteur quand tu fera la grosse piasse avec ton site internet

au prochain lechement de babines los amigos

lolito from Egipto